combinant une grande connaissance des affaires publiques, un esprit critique et analytique aigu, un don pour le discours improvisé et lucide et aptitude pour surmonter l'hostilité de ses adversaires.
peu de temps après avoir reçu son diplôme de l'Univ. de Toronto en 1896, il déménage au Man. et entreprend la pratique du droit à portage la prairie. en 1908, cinq ans après son élection à la chambre des communes, il est nommé conseiller juridique de la couronne dans le gouv. défense de plusieurs uv. de sir Robert Laid Borden et, deux plus tard, assume aussi le poste secrétaire d'État. Dans le gouv. d'union en 1917, il devient ministre de l'intérieur et l'un des membres importants du cabinet. Il joue un rôle déterminant dans la conception et la défense de plusieurs mesures controversées, dont la loi sur le service militaire, la loi sur les élections en temps de guerre et les projets de loi qui conduisent à la nationalisation de plusieurs cies de transport privées et à la fusion de certaines autres pour créer les chemins de fer nationaux (CN). Agissant à titre de ministre de la justice en 1919, il met fin à la crève générale de Winnipeg, encourageant ainsi l'hostilité d'une partie du mouvement.
ARTHUR MEIGHEN, parlementaire inégalé à son époque, est le neuvième premier ministre du Canada: il a rempli deux brefs mandats en 1920-1921 et de juin à sept, 1926
(Archives publiques du Canada/C-5799).
IL succède à Borden à titre de premier ministre en 1920 contre l'avis des autres ministres qui le croient inapte à remplir cette fonction en raison de son tempérament et de son rôle dans ces litiges.
L'une de ses réussites ce poste survient lors d'une conférence impériale où il se porte contre le projet japonaise. Au pays, les choses empirent en raison d'une situation compliquée par l'apparition d'une nouvelle force politique, le parti progressiste, qui reçoit l'appui des prairies et de l'Ont. rural.
Lors des élections générales de déc. 1921, son gouv. est défait et il devient chef de l'Opposition face u gouv. libéral de Mackenzie King. Au cours des quatre années suivantes, les conservateurs reprennent des forces et, aux élections d'oct. 1925, gagnent plusieurs sièges, king peut toutefois demeurer au pouvoir grâce à l'appui des progressistes jusqu'à ce qu'un scandale sérieux au ministère des Douanes soit dévoilé. Menacé par une motion de censure qui semble adoptée d'avance.
King cherche à dissoudre le parlement Lorsque le gouv. général lord Byng refuse, King démissionne et Meighen reprend le pouvoir. Son gouv. est bientôt défait aux communes et lors des élections. Il renonce lors à son titre de chef du parti et s'associe à une clé d'investissements de Toronto.
En 1932, le premier ministre Bernnett le nomme au Sénat qu'il quitte à regret neuf ans plus tard peut reprendre le leadership conservateur, sa tentative de réintégrer la chambre des communes en 1942, échoue et, désillusionné par la politique et se retire une fois encore pour se consacrer à ses intérêts dans le monde des affaires.
Source: Roger Graham
Rédiger par : Julie Landry
